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Nom du blog :
coeurdhome
Description du blog :
Quand le destin pousse deux êtres à se retrouver au delà des frontières de la raison.
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
07.04.2012
Dernière mise à jour :
06.12.2025

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DANS LA MAIN D'ANNA

DANS LA MAIN D'ANNA

Publié le 28/07/2019 à 15:35 par coeurdhome

 

 

 

Par le roulement du bassin d’Anna, guidé, absorbé dans le fourreau chaud et accueillant de ses chairs, Mac a cru ne plus pouvoir se retenir, mais Anna qui cesse soudainement tout mouvement, lui permet de reprendre la maîtrise de ses sens.

 

Dans le rythme accéléré des battements de son cœur, il prend plaisir à l’observer : les cheveux défaits, le corps brûlant des tensions qu’ils s’offrent. Il souhaite prolonger cette image d’elle, aussi longtemps que possible, mais déjà, Anna qui se penche sur lui dans un nouveau baiser, le chevauche, redonne à son corps les élans qui envoient au plus profond d’elle le membre dur et tendu.

 

Dans la fougue du baiser qu’ils échangent, la houle de leur corps grandit.

 

Marc d’une caresse permanente parcoure sa peau, s’attarde sur ses fesses, serre sa poitrine, comme pour imprégner à jamais ses mains du souvenir de son corps.

 

Anna s’agrippe à ses épaules et marquant encore plus fortement le contact électrique de leur pubis, cherchant à mieux ressentir en elle la force sur laquelle elle s’est volontairement empalée.

 

Marc souhaiterait prolonger cet échange, mais la volupté dans laquelle sa maîtresse l'attire, lui ote tout désir de résister au plaisir qui monte en lui et qu'elle sait si bien lui donner.

 

Le feu des chairs brûlantes qui l'enveloppent son membre lui fait perdre toute notion du temps et de la réalité. Tous ses sens, toutes ses terminaisons nerveuses exacerbées sont réunis en une charge de plaisir au bord de l’explosion.

 

Accélérant la cadence de son basin au rythme de la volupté qui l'envahit, s'abandonnant et se laissant tout à la fois malaxée, caressée, tirée, poussée, guidée ; mordant sa bouche, aspirant la langue qui la fouille, aux palpitations du sexe qu’elle a absorbé dans son ventre, sait que Marc est en limite de rupture, tout comme elle qui ne peut maintenant plus se contenir.

 

La chambre n’est plus que soupirs. Le petit lit grince sous l’assaut des corps qui dans la tempête de leur plaisir, s’emballent dans cette ultime chevauchée.

 Leurs bouches se mordent, se remplissent, leurs mains s’agrippent alors que leurs corps tendus, tout à leur plaisir, se libèrent dans la jouissance de leurs sens.

 

Marc trouve la force de suivre Anna du regard, complétant son plaisir des sens par celui de la vue, regardant Anna à cet instant, la tête rejetée en arrière, la bouche entrouverte sur l’air qu’elle respire par saccades, cambrée, tendue comme une corde de piano qui sous la touche vibre de sa musique.

Le lit ne gémit presque plus, le silence retombe sur la pièce, seul le bruit de leur respiration encore emballée se fait entendre.

Marc l'attire de nouveau à lui, puis passe ses doigts dans ses cheveux, encadre de ses mains chaudes son visage, l'embrasse encore tout en caressant son dos.

 

Alors que les corps encore brûlant s’apaisent, se détendent, que leur respiration se calme, de tout son long, étendue contre lui, Anna se laisse aller la tête posée dans le creux de son épaule, respirant son odeur, écoutant les battements de son cœur qui déjà ont retrouvé un rythme régulier.

fermant les yeux elle essaye de ne penser à rien d’autre qu’à ce moment où de sa peau entière elle profite enfin de la chaleur du corps brûlant sous le sien.

 

Anna ne dit rien. A sa respiration qui devient plus calme, plus régulière, les paupières baissées, indiquent qu'elle se laisse glisser dans un sommeil réparateur. Marc réussit à tirer à lui le drap en bataille, pour la recouvrir de ce voile qui ne cache rien de ses formes.

Tout en parcourant dans une caresse de sa main son dos, il reste pensif à l'inespéré qu'ils viennent de vivre.

Il est lui aussi traversé par la chaleur du corps étendu à ses côtés. Sans cesser ses caresses, observant les formes que le drap ne peut cacher, Marc constate que son membre retrouve sa forme. Gêné, il craint de la réveiller.

Sa montre affiche bientôt 4 heures.

Regrettant de ne pouvoir stopper le temps, Marc tente de ne pas songer à la journée prochaine qui s’annonce. Un rendez-vous l’attend à Clermont-Ferrand, et il ne peut rester sur Bordeaux, ni même revenir les jours suivants.

Aura t-il une nouvelle fois l’opportunité de retrouver Anna comme cela, en toute intimité ? Vraisemblablement pas, et elle ne va t-elle pas regretter ce qu’ils viennent de se donner ? l’infidélité que par sa présence il a provoquée ?

 

Assoupie au creux de son épaule, le membre tendu qui bat contre sa hanche ramène Anna à la réalité.

Les yeux fermés, sans bouger, dans une caresse, elle entoure de ses doigts le membre qui dans sa main palpite de nouveau.

La main de Marc qui se crispe sur son épaule, le corps qui contre le sien se tend, sa respiration qu'il saccade, lui donne envie de l'emmener une nouvelle fois aux frontières de son plaisir.

Ce qu'elle sent augmenter grossir entre ses doigts ne lui laisse aucun doute sur le bien fondé de son initiative.

 

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